le ryokan ou nous logions a la fin du séjour étant complet le dernier samedi (avant dernier jour), on s’est dit qu’on alalit essayer de passer la nuit dans un manga-kissa, sorte de cybercafé avec importante collection de mangas, boissons a volonté, parfois douches et boxs avec télé, ordi, console…Les tarifs sont souvent intéressants, il y a des formules pour la nuit.
On nous avait conseillé entre autre le quartier de Ikebukuro, et comme on y était encore jamais allé, c’est là qu’on a décidé de passer la nuit.
Le problème qu’on a rencontré, c’est qu’on était pas les seuls à vouloir dormir dans ce genre d’endroit. Les cinq, six premiers manga-kissa qu’on a essayé étaient complets, ou n’avaient plus que des postes internet avec petit siège pas vraiment confort pour dormir…
On a fini par trouver de la place, mais des sièges inclinables pour lire les mangas, sans ordinateur. Sylvain lui voulait absolument un ordi, donc a pas voulu rester, terminant sur « Si je trouve pas d’ordi je dors pas ». Il a d’ailleurs habilement mis sa phrase devenue culte en pratique. Pendant que j’essayais de trouver le sommeil sur mon gros fauteuil, il se voyait proposer quelques services par des jolies filles et rencontrait musiciens de rue ou autres oiseaux de nuit, avant de finir au petit jour en chronométrant la Yamanote Line. On sait maintenant que cette ligne de train met 1 heure environ pour faire le tour de Tokyo. L’esprit scientifique de Sylvain (et son manque de sommeil) nous a permi de vérifier cette donnée, avec un deuxième tour qui dura autant de temps que le premier.
On s’est retrouvé le lendemain au combini proche du ryokan, après quelques heures de sommeil et un petit déjeuner (pain grillé et glace vanille) pour moi, et plus de choses à raconter pour sylvain.
Voilà a quoi peut ressembler un manga-kissa